June 9, 2025

Ce que vous devez savoir sur le marketing d'influence au Canada

By
L'équipe Heylist
Il est facile d'envier le grand éclat des marques américaines avec les influenceurs. Partenariats glamour, portée mondiale et budgets de plusieurs millions. Mais si vous êtes une marque canadienne, le chemin est un peu différent—des marchés plus restreints, des budgets plus serrés et un cadre réglementaire encore en développement. Malgré une maturité croissante, le marketing d'influence au Canada présente des défis uniques. Des contraintes liées aux marchés de niche aux difficultés d'évolutivité, examinons ce qui freine les marques canadiennes—et surtout, comment y remédier.

Trouver l'influenceur idéal pour les marchés de niche

La population du Canada est de moins de 40 millions d'habitants, ce qui signifie que la plupart des secteurs fonctionnent à plus petite échelle. Cela augmente le risque de mauvais alignement. Par exemple, une marque de bien-être basée à Vancouver souhaitant cibler la Génération Z francophone à Montréal devra creuser pour trouver des créateurs correspondant exactement à ce profil. Les plateformes génériques d'influenceurs manquent souvent de cette finesse.

Solution : Appuyez-vous sur des outils de recherche hyper-locale et de segmentation. Collaborez avec des plateformes ou agences offrant des données d'audience détaillées et des bases de données de créateurs localisées. Niche ne veut pas dire impossible—il faut juste être précis.

Gérer les budgets tout en maximisant la portée

Les marques canadiennes disposent souvent de budgets d'influence modestes comparés à leurs homologues américaines. Le défi ? Étirer chaque dollar entre la création de contenu, les droits d'utilisation, l'amplification payante et le reporting. Les marques investissent fréquemment trop dans des influenceurs macro en publication unique, ou sous-exploitent les relations à long terme avec des créateurs de niche.

Solution : Privilégiez les nano et micro créateurs ayant des taux d'engagement plus élevés et construisez des partenariats durables. Une collaboration régulière avec un créateur à 500$/mois peut surpasser une publication unique à 5 000$.

Mesurer le ROI au-delà des métriques de vanité

Taux d'engagement. Nombre d'abonnés. Mentions "j'aime". Faciles à suivre, mais rarement révélateurs. Le vrai défi est de relier les efforts d'influence aux résultats commerciaux—pensez conversions, rétention et valeur à vie client.

Solution : Définissez des objectifs clairs au lancement de la campagne et intégrez des outils de suivi (liens UTM, codes affiliés, sondages post-campagne). Utilisez des outils comme Shopify Collabs ou Heylist pour relier l'activité des créateurs à l'impact sur les ventes.

Naviguer les règles et conformités

Contrairement à la FTC américaine, les lignes directrices canadiennes en matière de divulgation sont plus floues. Le Bureau de la concurrence recommande la transparence, mais les sanctions sont rares, laissant un flou juridique.

Solution : N'attendez pas une mise en demeure. Exigez proactivement des divulgations claires (« #pub », « commandité par ») et formez vos partenaires aux bonnes pratiques. Le risque n'est pas seulement juridique—il touche aussi la confiance du public.

Évoluer sans griller votre équipe

Une fois la mécanique de l'influence comprise, l'échelle devient l'obstacle suivant. Gérer des dizaines de créateurs, contrats, briefs, validations, paiements et rapports devient un emploi à temps plein.

Solution : Investissez dans des outils de type CRM conçus pour les workflows d'influenceurs. Automatisez ce qui peut l'être (ex. : gabarits de contrat, paiements groupés) et envisagez d'engager ou d'externaliser à des experts opérationnels.

Mot de la fin

Les marques canadiennes ont tous les ingrédients pour réussir en marketing d'influence : des produits authentiques, des audiences riches culturellement et des créateurs très performants. Mais il faut changer de perspective. Penser local, agir stratégiquement et croître intelligemment. Car au Canada, le marketing d'influence efficace ne consiste pas juste à créer un buzz—il s'agit de construire une résonance durable.